Schtroumpf City

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Les Schtroumpfs de Peyo sombrent dans l’univers de Sin City, de Frank Miller pour un voyage au pays de l’ultra-violence.

Schtroumpf Mashup

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Les Schtroumpfs sont une création de Peyo (avec la complicité de Franquin selon la légende). Ces petites créatures habitent des maisons en forme de champignons, parlent le schtroumpf, vivent dans une homogénéité quasiment parfaite (ils ne se différencient entre eux que par des détails comme les lunettes, d’où le Schtroumpf à lunette) mais subissent les assauts d’un sorcier et son chat qui les convoite.
Typique de la mouvance franco-belge, Peyo dessine des personnages tout ronds et sympathiques, frais et indémodables; à en juger par leur succès actuel. Aventure, humour et péripéties sont le lot des Schtroumpfs qui ne peuvent pas s’empêcher de schtroumpfer.

Les Schtroumpfs sont publiés chez Dupuis (pour les 13 premiers albums) puis chez le Lombard pour les suivants (le fils de Peyo, Thierry Culliford, ayant continué la série à la mort de son père).

Le site officiel des Schtroumpfs : http://www.smurf.com/ (la page schtroumpf.com redirige vers celle-ci).

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Créée par Frank Miller, Sin City est une série coup de poing. Pour plusieurs raisons : avec elle l’auteur s’émancipe des studios, présente un graphisme tout à fait original et percutant; et les histoires laissent une part belle à la violence brute et au meurtre. C’est bien graphiquement que tout se joue. Miller s’émancipe de la ligne, sculpte les ombres et les lumières noires et blanches, s’amuse de trouvailles graphiques à chaque épisode. Il tisse des destins sordides qui se croisent vaguement au sein de la « ville du péché ». Cette ambiance permet à l’auteur de fusionner certaines images à en brouiller les contours laissant ainsi au lecteur tout un espace suggestif.

Sin City est édité chez Rackham.

Notez que les deux BD ont été portées à l’écran, et par Frank Miller himself (et Robert Rodriguez) pour Sin City.

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29 commentaires sur “Schtroumpf City

  1. Ce contraste extrême rend l’histoire encore plus violente, je trouve. Mais ce n’est pas qu’un mashup, on est happé par le récit et ça, c’est fort !

  2. Wah !
    En lisant les précédents mash-ups je me disais que j’aimerais en voir un avec Sin City… Merci d’avoir exaucé mon voeu, et d’une si belle manière ! Vraiment bien fait, et fidèle à la narration de Miller.

  3. Haha, il est trop schtroumpf ce billet ! je suis comment dire, schtroumpf ! beau blog, je te dis bonne continuation ! en esperant que tu continueras à nous emerveiller ! avec des articles par millier !

  4. Très impressionnant ! Les trois premières pages m’ont laissé un peu dubitatif, mais le reste passe tout seul.
    Comme dans les autres mashups, tu maîtrises trop bien le style graphique parodié (plus hommage que parodie), c’est impressionnant. Et tu captures à merveille les tics de scénario des séries, aussi, condensés en quelques pages. Trop fort !
    Bravo, vivement la suite ! (Lou dans l’univers de Gunnm ? Retour à la terre (Larcenet) chez Jodorosky ?)

  5. Merci à tous ! Je suis schtroumpfé de votre enthousiasme.

    Pour les mashup, il y en aura d’autres et du Jodorowsky au menu. Et bien d’autres ! Enfin, vous verrez.

  6. je suis pas super fan de cette « collision » des genres même si je trouve çà original. Sans catégoriser le traitement du genre avec la forme et / ou le scénario, il y a du travail qui est inutile ici, qu’on traite les stroumpfs avec un genre qui n’existerait pas encore serait top comme pour tintin et autres thèmes bien connu, mais prendre des personnages, les sortir de leur contexte pour leur faire jouer un autre rôle, je ne suis pas convaincu.
    Et puisque l’on parle ici de Franck Miller, en voilà un qui a su adapter Batman, un vieux héro créé par Bob Kane et Bill Finger dans Detective Comics en 1939, dans un genre qui lui appartient mais qui passe parfaitement bien en ayant travailler le personnage dans ce qu’il a de plus sombre. Du coup l’univers de Franck Miller va comme un gant à l’évolution de Batman. Ceci est éalement valable avec Superman etc…. Par opposition c’est comme si on adaptait l’univers de « mon petit Poney » dans le décor du « seigneur des anneaux » :-/ Du coup la question que l’on doit se poser dans la création est: « çà sert à quoi? »

    Je ne critique aucunement l’énorme travail fait, cela n’a rien à voir et chapeau d’ailleurs, juste un débat pour ce qui me semble pas pertinent.

  7. @VS : A quoi ça sert ?

    Je ne sais pas. A remuer des univers connus, ça doit bien faire émerger des choses ! 😀

    Ce mashup est une réponse au Petit Livre Bleu d’Antoine Buéno, qui analysait la société Schtroumpf au premier degré (pour en rire) et qui aboutissait à une description tout bonnement effrayante :  » utopie totalitaire stalinienne et nazie « .

    Avec Sin City, les Schtroumps sont plongés dans un bain bien plus émotionnel qu’idéologique. Sin City est comme une jungle urbaine et ces Schtroumpfs-là seraient plus proches d’un état de nature agressif que de la guillerette harmonie. Version Hobbes : le schtroumpf est-il un loup pour le schtroumpf ?

    Dans ce vase clos oppressant, cette part d’ombre glauque schtroumpfienne s’exprime à plein, ce que mettent volontairement de côté Peyo et Thierry Culliford.

  8. Les contraires s’attirent et parfois font bon ménage.
    Mais là,….CHAPEAU BAS !!! …
    rien que l’idée fallait la trouver.
    En un mot  » j’adore « .
    Faudrait sortir un album collector de mash up un de ces jours.

  9. Alors là je dis BRAVO !! en grand fan de Sin City, je ne peux qu’admirer le travail graphique et le scénar ! Et, même si la violence n’est pas vraiment ce qui émerge de l’univers de Peyo (Hé Hé…) tu utilises bien son univers.

    Pour répondre à VS je dirai simplement : C’EST FUN !

  10. Excellent encore une fois.

    et si je puis me permettre c’est quand plus d’être drôle c’est expérimentale et cela donne un mélange détonnant.

    Sinon VS n’as pas tort… un mélange MLP et SDA ça serai énorme !!!!!

  11. Tout a été dit, je serai donc bref, en tant qu’inconditionnel de Sin City, j’ai retrouvé tout les « clichés » de l’oeuvre de Miller, le noir et blanc est superbe, particulièrement les ombres de vitres et les cicatrices. Les personnages sont superbes (ah, le grand Roark, tranquille dans son fauteuil face au Marv costaud) et dignes de Frank.
    Bravo.
    Une idée de Mash up : Ranxerox chez Calvin et Hobbes.

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